•  Fin 2ème/début 3ème  millénaire - Anonyme - Sans titre

    Peinture street art sur pavés

     


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  • L'avantage dans la politique des murs et des bombes c'est qu'on a pas besoin de faire de politique.

    Murs

     


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  • - La susceptibilité est un luxe et ce qui est rare coûte chair.

    L'avis du mouton - n°4


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  • Ou, "Le bienheureux sait se taire pour goûter son plaisir sans le risque d'en payer le prix"

    - Moins on se donne les moyens d’agir avec humanité, moins on en a, mais plus on peut s’en excuser, plus on peut s’en excuser, plus on trouve du monde avec qui partager ce sentiment d’agir en n’agissant pas, plus cela soulage, plus on crée les conditions d'actions dont nous ne serons pas responsables, plus ces conditions se renforceront, moins on aura les moyens d'agir avec humanité, mais plus on pourra sans s'excuser, goûter son plaisir sans le risque d'en payer le prix...

     


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  • - Dis papa pourquoi on court comme ça depuis la déclaration de politique postérieure?

    - La politique postérieure c’est ce que l’ennemi doit voir sans y toucher quand il nous regarde courir vers notre Ami l’horizon... quand cette bête est là derrière nous à courir aussi... il faut la garder à distance... Court! 

    - Papa c'est merveilleux ce coucher de Soleil, ce lever de Lune.

    - Court!

    L’avis du mouton n°4

     


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  • - Les frères ennemis sont des alliés objectifs dès qu'il s'agit de nous attrouper. Mais c'est de celui qui criera le plus haut, qui enverra ses chiens nous lécher l'arrière train que nous espérerons nos plus verts pâturages.

    L’avis du mouton - n°1


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  • …par comprendre que c’est lui qui doit s’adapter aux systèmes et non l’inverse ?

    - Je m’adapte, je m’adapte.

    Quand l’homme finira t’il…


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  • Certains qui me piétinent, qui tentent de me changer ou de me faire disparaître, en veulent à ma joie de vivre et aux tristesses qui la composent. Je ne les connais pas même si je vois leurs ombres violentes tournoyer. 


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  •  Terre ré-apparente sous piste béton de base V1

    Intrus 1 - Ground art


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  •       Une idée m’a traversé l’esprit… de quoi s’agit-elle ?... elle est passée trop vite, je l’ai déjà oubliée… de quoi s'agit-il ?... je ne sais plus ce que j’ai oublié… j’ai l’impression d’avoir oublié quelque chose…Je viens de me parler... sans y avoir pensé... qui m’a soufflé ce que je viens de dire… que viens-je de dire ?... je ne sais plus… je dirais bien que je viens de...d'a... d'avoir... que j'ai eu un, un… comment dire ce qui vient de m’arriver ?… ce mot ou… ou cette expression qui nomme cet endroit où tout tombe… je ne sais plus ce qui m’est arrivé… ce qui m’arrive…qu’ai-je dit à l’instant ?… à l’instant… je m’éveille… beau matin ensoleillé… mais comment se fait-il que je sois tout habillé dès mon réveil ?… comment se fait-il que je sois assis, télé allumée, devant un bol de café brûlant sans l’avoir préparé ?...  je me brûle la langue… cela me fait penser que…que… à… à… je l’ai sur le bout de la, de la…?… je sais que c’est très important, ça touche aux choses essentielles, ça parle de la souffrance... devrais m’en souvenir… va me revenir… la télé est allumée… une idée m’a traversé l’esprit….

     


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  • Sommes-nous à la hauteur?

    Mi-grands


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  •  Fin 2ème/début 3ème  millénaire - Anonyme - Sans titre

    Peinture street art anonyme sur pavés autobloquants


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  •  Augmentation morbide de l’activité d’un organe… Passion à l’état d’exaltation maladive. (Dictionnaire de l’académie française 1932-1935)

    - J’ai dû avoir le cœur touché en premier et j’ai chopé l’autre après.

    …exaltation des phénomènes vitaux dans un organe… Violence d'une passion portée à son plus haut degré. (Émile Littré)

    - Je me suis un peu emporté et je suis allé un peu loin… Mais vous savez, Madame la juge, je l’aimais.

    Éréthisme


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  • Parler pour ne rien dire,

    dire pour ne rien parler,

    rien parler,

    rien dire,

    ne parler,

    ne dire,

    pour parler,

    pour dire,

    parler,

    dire,

    ire,

    re,

    e.

    .

    Rien ne pour, pour ne rien


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  • Fin 2ème/début 3ème  millénaire - Sans titre

    Peinture anonyme sur macadam

     


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  •  

    - Je vis dans le bonheur.

          Je suis entrée dedans sans le savoir, j'ai d'abord perçu quelque chose qui avait changé en moi, j'éprouvais une sensation inhabituelle. En tentant de l'interpréter j'ai réalisé que je m’y trouvais, je vivais dans le bonheur. Alors, une joie profonde m’a envahie, une bouffée chaude, intense, inexpugnable.

          Je me suis arrêté de faire ce que je faisais et j'ai pris le temps d’observer ce nouveau lieu tant désiré. J'étais dans un hall au volume très impressionnant planté de grandes colonnes de marbre torsadées. Si vaste, si haut, malgré tout à taille humaine, si accueillant, à ma hauteur - Peut-être ai-je grandi sans m’en rendre compte? - Pour vérifier cela je n'ai pu me mesurer à personne. J’étais seule à l’instant où j’ai compris que j’y étais. Les autres devaient se trouver ailleurs. Un grand escalier central déposait à mes pieds ses marches et ses fers forgés sur un plancher de verres colorés, une suite de portes occupait l’étage dans un grand demi-cercle en balcon, l’ensemble paraissait immense, rien n’avait laissé supposer cela de l’extérieur. J’ai passé beaucoup de temps à chercher cet endroit, à quelques mètres il n’était pas encore visible et je me suis retrouvée dedans sans vraiment savoir par où j’étais entrée.

          J'ai entrepris de monter au balcon. J'ai marché littéralement sur un nuage et sans peine je me suis trouvée rapidement devant une première porte. Je l'ai ouverte. Elle donnait sur un vestibule accommodé d’un bel escalier de chêne un peu sec à la montée, il m'a fallu faire plus d’effort, mais la joie me tirait vers l'avant. Étrangement, à l’étage je me suis retrouvée à nouveau en contrebas devant le demi-cercle de portes closes. Je les ai essayées tour à tour. Toutes ouvraient sur un escalier de chêne aussi sec à la montée qui me ramenait toujours sur le même contrebas, sauf une, la dernière. Je suis arrivée à un palier devant trois portes disposées sur un carré à peine plus large que les embrasures et dont l’escalier occupait un côté. D'emblée j'ai choisi d’aller en face. J'ai poussé la porte.

          Une échelle de meunier s’offre à moi à la lumière du plafonnier extérieur, étroite, raide, délicatement empoussiérée et si proche. Ne faisant qu'un pas, je la touche, je pose mes mains dessus. La porte se referme dans mon dos, l'obscurité reprend ses droits, j'entends monter les bruissements de l'enfance, des chuchotements, des bribes de promesses. Des odeurs fugaces de pain, d'encres et de vieux livres descendent jusqu'à moi par bouffée. Je m’accroche aux limons et grimpe jusqu'à une trappe, je la soulève, je pénètre dans un noir à peine éclairé d’un jour sorti des fissures du plafond et des cloisons garnis de bois, je m'assieds sur un bord, je referme la sapine, je m’allonge dessus, je reste un moment sans bouger à écouter et à sentir des images anciennes les bras le long du corps, puis je les écarte lentement en les glissant au sol, mes mains butent, je sens les planches de côté, je les lève, je touche encore des planches, je les rabaisse à nouveau auprès moi, un sourire me tranche les joues, la fraîcheur de mon corps me réconforte, je ferme les yeux et je vois apparaître les deux portes closes du palier précédent, le reste et les autres doivent se trouver là, derrière elles - j'irai tout à l'heure - une joie douce efface tous mes autres sentiments, un froid plus pénétrant me recouvre chaleureusement.

          Les feuilles de l'automne à l'entrée des classes, la chaleur écrasante du mois d'août quand le désir de vent est le plus fort, notre chat Merlou, le chien du voisin, les odeurs de nos sueurs enfantines, des soupes hivernales, des repas sous les arbres, de la crème solaire et du dentifrice, les cris et les rires, les larmes, les colères, les voix grondissantes des adultes, leurs souffles doux au bord du lit, les visages alliés, les émois, les jeux dans les greniers, derrière les buissons, les nuits ensemble allongés sur le dos face aux étoiles... nous faisons le monde... les mots ont du prix... les souffrances un espoir.

    - Je vis dans le bonheur !

    Je vis dans le bonheur


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  • La richesse des évocations qui nourrissent une relation sensible et généreuse au monde n’est pas cotée en bourse ou vendue sur l'étal, c’est un trésor inépuisable et accessible à tous. Son importance est égale à l’attention que chacun lui accorde. Tous les chercheurs de galets sur les plages le savent bien. Ils ramassent un caillou oublié par la vague comme on trouve le Saint Graal. Ce plaisir-là est intense, positif, humble, personnel et partageable.

    Le regard généreux

     


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  • Plus jeune j’étais une midinette


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  • Je t’interroge

    Tu m’enrichis

    Elle me fait peur

    Nous nous opposons

    Vous vous unissez

    Elles nous transforment 

    Compléments directs du sujet abordé 

    Toi la mienne ou une autre

    Toi la mienne et d’autres

    Celle là ou celle-ci, cela dépend du temps

    Quand elles se durcissent

    Spectateur ou acteur de ces pas de danse

    Parfois sans le savoir

    Conjugaison et différence(s)


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  • Ton silence m'inquiète, mais ta parole m'effraie.

    La vérité

     


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  • Je cours vers mon destin.

    Destin

    C'est moi qui fonce vers toi. 

    Destin

                               J'y suis.                                     Nous y sommes.

    Destin

     


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  • Si ce n'est...

    Bonnes raisons

    pas...

    Bonne raison

    moi...

    Bonnes raisons

    qui...

    Bonne raison

    fait ceci...

    Bonnes raisons

    ce sera...

    Bonnes raisons

    quelqu'un...

    Bonnes raisons

    d'autre...

    Bonnes raisons

     qui...

    Bonne raison

    le fera.

    Bonne raison

     

    Aura t-il cette conscience qui m'habite? 

    Bonne raison

     


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  • A la recherche du temps calme

    - Nous ne sommes pas d’accord sur l'essentiel et vivons bien différemment.

    - Nous abordons la vie à partir d’un passé et sous des angles très dissemblables.

    - Nous pourrions nous mettre d’accord sur ce constat.

    - Ce serait déjà un premier pas, d'autres suivront pour que nous puissions accepter de supporter que l’un et l’autre pensons et vivons réciproquement d'une manière impensable et invivable.

    - Tout en vivant tous les deux des états similaires.

    - C’est bien vrai ! Nous vivons à même le sol, sous le même ciel, avons d’égales souffrances, ressentons des sentiments analogues. 

    - Rêvons et espérons de concert même si c'est rêver et espérer la fin de l'autre ou sa dissolution dans nos faits et gestes. 

    - Nous pourrions écrire des règles communes pour des vies différentes.

    - Les partager.

    - Vivre à côté sans se combattre.

    - Sans tenter de forcer l’autre à être ce qu’il n’est pas.

    - A ne pas être ce qu’il est.

    - Lui laisser de l'espace.

    - Aller jusqu'à supporter sa vue.

    ...

    - Comment avons-nous pu échanger ainsi?

    - Pourquoi?

    A la recherche du temps calme


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  • Je suis déjà nostalgique de mon futur.

    Nostalgie


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  • La souffrance et le quotidien.

    L'eau et l'huile


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  • J'ai abandonné sur ma route la tentation de l’exaltation.

     


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  • Sans commentaires 2


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  • Les larmes pourront-elles exprimer ma souffrance ?


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  • Ils m'ont reproché de ne pas être eux sans chercher à savoir qui j'étais, quelle histoire me donnait visage. Pourrais-je ne pas être eux?

    La différence


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