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    Mille pensées m’assaillent quand je n’en voudrais qu’une

     


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  • Be me


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  • L'être moi


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  • Et co


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  • A défaut d'arguments j'aurai le dernier mot

    Qualité du défaut?


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  • Chanson sans son

     


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  • L'arroseur et l'arrosée du matin


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  • Dernière richesse


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  • Tu es toujours blessé. J'ai cru que le temps et ta volonté avaient pris le dessus. J'ai cru que tes rencontres avaient pu t'éloigner d'elle. 

     


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  • Vous vous vîtes rapidement et je vins vit finis. Vous vous séparâtes assez abruptement. Chacun de son côté la peau d’balle au centre, vous m’oubliâtes. J’en resta’coi sur le trottoir à la merci des rastaquouères.

    Il reste à vivre...


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  • Si eux meurent nous mourons, car eux c'est nous


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  • Je me demande si ma sécurité ne mériterait pas que je sacrifie celle des autres ?


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  • J'ai réussi à rester la personne d'une histoire qui n'était pas la mienne.

    La réussite - J’ai réussi ! j’ai réussi à rester l’esclave d’une histoire qui n’était pas la mienne


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  • Toi émoi


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  • Ne soyez pas frappée par mon air abattu, je vous assure. Vous paraissez si inquiète. Je prends tout simplement cette mine pour passer inaperçu. Ce n’est qu’une apparence. Vous savez, je ne suis pas tel que je me montre. Je joue la tristesse et l’accablement voilà tout. Vous me voyez triste, je suis joyeux, vous me voyez accablé, je suis libre et léger. Je suis assez bon à ce jeu là bien que, malgré mon entraînement, c’est toujours un travail intense pour arriver à être au top de l’intention que je porte à vos yeux dans cette chair éteinte. Je me vide d’abord de tout espoir apparent et je m’attaque aux traces physiques de mon optimisme viscéral. La bête joyeuse résiste dans ses formes, elle tient bon, mais finit toujours par lâcher. Une fois que tout mon corps est saisi profondément par ce jeu de la tristesse et de l’accablement, je m’accroche au personnage. Alors, quand je rentre chez moi je garde le plus souvent cette tête là et je me couche avec pour ne pas avoir à la refaire tous les matins. C’est un secret que je partage avec mes proches et vous aujourd’hui qui me tendez la main. Vous êtes bien la seule. Quand je suis celui que je ne suis pas, mes amis reconnaissent dans une grimace mon sourire, dans un grincement de dents mon éclat de rire. Si ma joie devait éclater au grand jour elle ferait des jaloux. J’aime la discrétion vous comprenez. Je me cache ainsi, voilà tout… Je sens la douce attention de votre main sur mon épaule… On ne se connaît pas… Peut-être voyez-vous une tristesse non feinte… Je devrais apprendre à jouer la joie quand je suis triste… Cette larme qui coule sur votre joue, est-ce un jeu ? 

    Joyeuse tristesse et triste joie

     


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  • Refrain

    Sous les pas sous les pas sur les pavés

    Sous le sur sous le saoul sans les soucis

    Piquetos 5


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  • Vous avez l'esprit mal placé.

     piquetos 


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  • Si j'avais pris des notes pendant toutes ces années, il me resterait beaucoup plus de souvenirs. Ils disparaissent si vite. Ce sont des eaux qui dégoulinent. Quelques gouttes seulement m'ont creusé des entailles visibles à l’œil nu. Que voit mon œil au présent de mes morceaux d'histoire, de ces microbéances? D'autres gouttes, peu si on les compare au flot qu'on pense contenir, restent. Elles sont là, luisantes, me remontent parfois dans les yeux, aux commissures, portent des odeurs, des visages amis, me distraient, m'animent en société, me jettent à la gamberge, me réconfortent pendant que l'incessante dégoulinade s'évanouit sans cesse dans la cascade des heures. Elles emportent dans cet évanouissement les mille sensations de mon plaisir de vivre et toutes ces rencontres que je n'aurais senties qu'au moment du passage. À l'heure dite, heure éteinte hors ces flammèches qui me font m'attendrir.

    piquetos 3


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  • Ils ne bataillaient plus, un des deux avait quitté l’arène, mais celui qui restait n’avait plus d’horizon. Un cœur meurtri.piquetos2


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  • Mais qui sont les discrets humanistes de l'Histoire? Les artisans du mieux vivre humain.

    ménage et courses


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  • J’ai fait un cauchemar épouvantable. J‘étais un foutu pictogramme collé sur du macadam. Je n’étais plus un homme : un squelette sur deux pattes surmonté d'un cerveau et de ses accessoires, des cartilages, des ligaments, des tendons, des peaux, des muscles, du gras, des nerfs, de la moelle et du sang, des organes et une vie au passé/présent/futur, imparfaite et désireuse. J'étais juste une forme approximative sans mouvement, sans détails, un blanc épais, pâteux, griffé, sali, désincarné. Malgré cet état où je me trouvais prisonnier, collé au ras du bitume, battu à plate roulure, je continuais à voir je ne sais d'où. Tout l'effort se trouvait là: percer une croûte épaisse, vitreuse au plus près de la lumière et tenter de mieux voir ce que je percevais étant ce que je n'étais plus. Ainsi réduit je pensais donc encore un peu, image peinte et banale, sans même l’espoir ainsi rendu - une dernière vanité - d’être élevé aux cimaises d’un musée. Au sol, étalé, aplati, vaincu... un torche-pied. Je ne savais plus quel sexe me tenait l’entrejambe. Sans reliefs, invisible à moi-même hors une agitation mourante. Mes dernières pensées allaient lâcher prise et ne laisser qu’une flammèche de conscience en souffrance sous le regard de ceux, dont j'ai pu être, qui de leur hauteur ne voient rien traîner sous la semelle de leurs chaussures. Heureusement je me suis réveillé… Immobile et mobile à ma manière, ni d'en bas, ni d'en haut, libre et penseur dans l’horizon qui enveloppe cet instant de toujours autant que j’y peux être. 

    Torche


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  • Une fumée noire me sort des pores. Une chaleur profonde travaille, s'acharne sans que je sache trop pourquoi. De fines particules s’échappent de moi dans ces volutes. Sont-elles ce qui pollue ou ce qui me nettoie?

    Pollution

     


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  • Il m’aura fallu des années pour produire des mois, des mois pour des semaines, des semaines pour des heures, des heures pour des minutes, pour ces quelques secondes où j’ai pu dire ce mot qui sera mon roman.

    prolégomaniaque


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  • Je sais que je suis sans cesse débordé par des sentiments aveugles. Ils viennent de loin. Alors, je veux bien raisonner avec vous, faire un pas de côté pour ne pas ressentir ce que mes vœux d’enfance ont fondé dans ma moelle, vous donner cette idée que j'avance si elle vous réconforte, mais à la veillée, laissez-moi y revenir sans reproches.

    Vœux de l'enfance


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  • Ne t’inquiète pas, je te protège contre toi-même. S’il revient, s’il se rapproche de trop, s’il cherche à t’accaparer, à détruire cette douce harmonie que nous avons scellée dans ce moment où nous avons pris peur ensemble, cette peur noble, légitime, clarifiante, constructive. Je le tue !

    Le gardien 2 - Clarifiente


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  • Le diable se cache dans les détails comme diraient ceux qui n’en font pas et dorment bien la nuit peu importe le jour dont ils ont occupé les heures à vaquer ou à tuer. Si ce n’est diable est-ce dieu qui les inspire?

    Les plaideurs non coupable

     


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  • Celle qui fait le moins de dégâts.

    Une éducation réussie


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  • Elle a rêvé de toi. Elle a vu deux chats, l’un vif, l’autre ensablé sa tête sortie des grains, les yeux clos.

    Du haut de son vivant


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  • Je ne suis aujourd’hui que celui que je pensais avoir quitté depuis bien longtemps. Ce dernier, ce vieux moi-même, est venu reprendre une chair que j’ai cru avoir gagnée sur lui, mais c’est cuit, il m’a sorti du fond où je m’étais posé et je suis là vacant à son côté. Une ombre en colère.

    Demain je vais lui demander calmement de repartir, je ne peux pas vivre sans être ce que je suis à l’heure où je veux l’être, écrasé entre deux, celui que j’ai été et celui que je vais devenir qui pointe déjà son nez. S’il insiste pour rester, je n’irai pas au combat, je le connais trop, je vais négocier. L’autre qui arrive, il va devoir se battre.

    L'émoi


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  • Quand la bonne conscience suit la mauvaise, c'est Maunne et Bovaise. 

    La bonne conscience suit la mauvaise, elle est maunne et bovaise et vise versa


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